Lorsqu’il s’agit de construire des voies ferrées miniatures , rien n’a plus d’impact sur le plan de voie que le rayon minimum de vos courbes. Mais à quel point est-ce trop net ?
Même à la même échelle, il existe plusieurs réponses à cette simple question. La longueur de vos voitures, l’espace entre les voies parallèles, l’utilisation de servitudes et votre style personnel lorsque vous posez les voies sont tous des facteurs qui entrent en jeu dans cette réponse.
Table des matières
Longueur de votre train
La longueur de votre équipement, plus encore que l’échelle du modèle, est le facteur le plus important pour définir un rayon minimum.
La liste ci-dessous inclut les minima conventionnellement acceptés pour chacune des principales échelles de modélisation. Notez qu’il ne semble pas y avoir beaucoup de différence entre elles. Les modèles à grande échelle ont des compromis intégrés pour permettre le fonctionnement sur certaines courbes très serrées. Le compromis est qu’ils ne sont pas toujours très beaux.
Échelle de modélisation | Rayon minimum |
---|---|
Échelle Z | 7,6 pouces ou 195 millimètres |
Échelle N | 9 3/4 pouces |
Échelle HO | 15 à 22 pouces |
Échelle HOn3 | 15 pouces (voie étroite) |
Échelle S | 20 à 30 pouces |
Échelle O (jouet ou O-27) | 13,5 pouces |
Échelle O (échelle) | 72 pouces |
Échelle On3 | 36 pouces |
Échelle G | 24 à 44 pouces |
En général, les grands modèles comme les voitures de tourisme à l’échelle, les wagons porte-autos, les équipements intermodaux et les grandes locomotives à vapeur nécessiteront un rayon plus grand que le matériel roulant court comme les locomotives d’aiguillage et les wagons de marchandises « courts » . Vous pouvez réduire le rayon minimum en augmentant la distance entre les wagons, mais cela peut compromettre l’apparence du train.
Remarque spéciale sur l’échelle O : les trains à l’échelle O se présentent sous deux formes. Il existe des trains-jouets traditionnels à trois rails qui présentent souvent des compromis majeurs en termes de longueur de carrosserie, d’articulation et d’attelages qui leur permettent de faire des virages incroyablement serrés. Les modèles plus à l’échelle reproduisent mieux le prototype, y compris un rayon de braquage plus exigeant. Il existe également des prototypes « à petite échelle » et de grands modèles « jouets », ce qui signifie qu’il n’existe toujours pas de rayon minimum définitif.
Pistes parallèles
Si vous avez des voies parallèles dans une courbe, l’espacement entre les voies est important. Plus les rayons sont prononcés, plus la distance entre les rails devra être grande. Selon le modèle, les trains peuvent dépasser la voie à l’intérieur et à l’extérieur d’une courbe. Si les voies sont trop proches, elles risquent de se heurter latéralement.
Servitudes
Les servitudes sont une transition progressive du rayon. Utilisées à l’entrée ou à la sortie des courbes, elles peuvent rendre plus efficace même un rayon minimum serré. Les servitudes peuvent être facilement ajoutées à l’aide de rails flexibles ou sectionnels.
Courbes en « S »
Les courbes en S ou inversées sont très belles lorsqu’elles sont réalisées correctement. Lorsque les rayons sont serrés, cela peut poser des problèmes. L’ajout de servitudes et d’une courte section de voie tangente (droite) entre les courbes peut réduire les problèmes d’exploitation.
Préférence personnelle
Ce n’est pas parce qu’un train miniature peut franchir un rayon minimum qu’il doit le faire. La plupart des courbes du réseau sont déjà plus serrées que ce que le prototype pouvait gérer. Les courbes plus larges évitent les porte-à-faux irréalistes, permettent le couplage rapproché des locomotives à unités multiples et des voitures de voyageurs et sont généralement moins sujettes aux déraillements.
En plus des servitudes, les surélévations ou les courbes inclinées contribuent également à rendre une courbe plus réaliste. Il n’y a rien de tel que de regarder un long train miniature s’incliner dans une large courbe surélevée.
En fin de compte, le rayon minimum de votre voie ferrée dépend de vous et de vos préférences esthétiques personnelles.