Le terme « plein air » est dérivé de l’expression française « en plein air ». C’est un concept familier aujourd’hui, mais à la fin des années 1800, lorsque les impressionnistes s’aventuraient hors de leurs studios dans la nature pour capturer différents éclairages à différents moments de la journée, c’était une révolution.
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Quoi et où dois-je peindre en plein air ?
Le sujet vous appartient entièrement, mais n’oubliez pas que vous n’êtes pas obligé de peindre tout ce que vous voyez ; soyez sélectif et pensez à l’essence de la scène. Cela dit, concentrez-vous sur ce que vous voyez, pas sur ce que vous pouvez imaginer ou intellectualiser à propos du sujet (sinon, vous pourriez aussi bien retourner dans votre atelier).
Pensez à repérer les lieux à l’avance pour décider ce que vous allez peindre, à quelle heure de la journée et où vous vous installerez. De cette façon, lorsque vous partez peindre, vous pouvez passer toute la journée à peindre et emporter avec vous la meilleure sélection de couleurs pour cette scène particulière et les conditions d’éclairage. Regardez autour de vous, à 360 degrés, pour ne pas manquer les possibilités « derrière » vous.
Ne pensez pas que votre emplacement doit nécessairement être éloigné ou glamour. Vous pouvez vous rendre dans un parc local, dans le joli jardin fleuri d’un ami ou à une table dans un café. L’endroit idéal pour vous installer sera à l’ombre et à l’abri du vent, mais ce n’est souvent pas possible. Si vous utilisez un parasol pour vous protéger du soleil, assurez-vous qu’il ne projette aucune couleur sur votre toile.
Comment gérer les spectateurs
Il y a quelque chose dans le fait de voir un artiste au travail qui rend les gens curieux, plus enclins à parler à un inconnu et à donner des avis non désirés. Cela peut être déconcertant, surtout si votre peinture ne se déroule pas bien, et assez perturbant si cela se produit souvent. Pensez à vous placer à un endroit où les gens ne peuvent pas vous approcher, par exemple contre un mur ou dans une porte fermée.
Si vous ne souhaitez pas discuter, restez poliment non réactif, du genre : « Je suis désolé. Je ne peux pas parler maintenant. Je n’ai que peu de temps pour faire ça. » La plupart des gens veulent simplement voir de plus près ce que vous faites, et donc dire « N’hésitez pas à regarder », puis continuer ce que vous faites est tout ce qu’il faut. Certaines personnes seront désireuses de vous donner toutes sortes de conseils non sollicités ; soyez intraitable et essayez de vous débarrasser d’elles avec une extrême politesse, par exemple avec un « Merci, mais je suis d’accord avec ce que je fais. »
Comment faire face aux changements de lumière
La scène devant vous changera au fur et à mesure que le soleil se déplacera dans le ciel. Par exemple, les ombres prononcées au petit matin se réduiront à l’approche de l’heure du déjeuner. Commencez par placer les formes principales sur l’ensemble du tableau, puis les détails. Si vous travaillez lentement et que vous pouvez rester au même endroit pendant plusieurs jours, envisagez d’avoir différentes toiles pour enregistrer la scène à différents moments et créer une série de tableaux. Au fur et à mesure que la journée avance, passez d’une toile à l’autre.
Dois-je terminer la peinture à l’extérieur ?
Les puristes diront qu’une peinture en plein air doit être commencée et terminée en dehors de l’atelier, mais c’est sûrement le résultat final qui compte, pas simplement l’endroit où vous l’avez créée. Si vous préférez faire des croquis ou des peintures préparatoires pour travailler en atelier, faites-le.
De quels matériaux ai-je besoin ?
Si vous pouvez vous le permettre, gardez un ensemble séparé de fournitures pour la peinture en plein air afin de pouvoir tout récupérer facilement et partir, plutôt que de devoir emballer votre matériel d’art à chaque fois.
Est-il sécuritaire d’emporter mes peintures dans un avion ?
Bien que les peintures acryliques et à l’huile soient ininflammables, il est préférable de les mettre dans votre sac qui sera enregistré, plutôt que de les transporter dans votre bagage à main et de risquer qu’un agent de sécurité trop zélé vous les confisque parce qu’il ne vous croit pas. Mettez également vos pinceaux et couteaux à palette dans votre bagage enregistré, car ils pourraient être considérés comme des armes potentielles. Les médiums, la térébenthine et les essences minérales doivent être considérés comme dangereux et ne doivent pas être emportés dans un avion ; achetez-les à votre destination. En cas de doute, procurez-vous une fiche d’information sur le produit et vérifiez auprès de la compagnie aérienne.
Ai-je besoin d’un chevalet ?
Il existe sur le marché une grande variété de chevalets de dessin ou portables, légers et assez petits lorsqu’ils sont pliés, mais vous pouvez simplement poser votre planche sur quelque chose, comme le sac dans lequel vous transportez votre matériel d’art. Si vous peignez depuis votre voiture (par exemple lorsqu’il pleut), vous pouvez le poser sur le tableau de bord. Tout d’abord, voyez à quel point vous aimez peindre en plein air avant d’investir dans un autre chevalet.
Comment transporter des toiles mouillées ?
À moins que vous n’ayez assez de place dans votre voiture pour poser une toile à plat, le transport peut être délicat. Si vous utilisez des peintures à l’huile, utilisez un médium qui accélère le séchage. Un chevalet français peut vous permettre d’y fixer une toile pour la ramener chez vous. Certains magasins d’art vendent des pinces qui peuvent être fixées aux toiles pour les séparer. Si vous aimez peindre de petits tableaux, pensez à une boîte à pochade, une boîte astucieuse et compacte qui contient plusieurs panneaux humides dans le couvercle et vos peintures dans le fond ; une palette maintient vos peintures en place et coulisse lorsque vous souhaitez l’utiliser.