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Les 10 jeux d’échecs les plus célèbres

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Tout au long de l’histoire des échecs, des centaines, voire des milliers, de chefs-d’œuvre mémorables ont été joués par des légendes comme par des inconnus. Cependant, quelques parties se distinguent par leur caractère unique, se démarquant des autres comme des créations intemporelles qui resteront à jamais appréciées et admirées par les joueurs d’échecs.

Voici dix des parties d’échecs les plus célèbres jamais jouées. Elles ne comptent pas toutes parmi les plus grandes, mais elles ont certainement laissé leur empreinte dans le monde des échecs. En fait, on peut dire que presque tous les joueurs d’échecs sérieux connaissent toutes les parties de cette liste, chacune possédant une beauté particulière.

  • McDonnell contre La Bourdonnais (1834)

    Cette partie était la 62e d’une série de matchs disputés entre deux des meilleurs joueurs mondiaux de l’époque, matchs finalement remportés par La Bourdonnais. Cette partie, qui se termine de façon incroyable avec trois pions noirs de front sur la deuxième rangée blanche, est la partie la plus célèbre de la carrière de La Bourdonnais.

  • Anderssen contre Kieseritzky (1851)

    La Partie Immortelle fut la première des deux parties intemporelles d’Adolph Anderssen, combinant une défense imparfaite à des combinaisons incroyables. Dans ce cas précis, Kieseritzky fut la victime, Anderssen sacrifiant ses deux tours et sa dame avant de vaincre son adversaire.

  • Anderssen contre Dufresne (1852)

    La Partie Éternelle fut le deuxième chef-d’œuvre d’Anderssen. À la fin, les Blancs perdent une Dame et une Tour, et font face à un mat dans l’une d’elles, mais cela ne suffit pas à empêcher Anderssen d’achever son adversaire avec panache.

  • Morphy contre le duc de Brunswick/comte d’Isouard (1858)

    Le Jeu de l’Opéra n’a pas été joué contre des adversaires de haut niveau. Il n’en demeure pas moins l’un des atouts majeurs de Morphy, car sa pièce présente à la fois un plan simple et logique et une fin combinatoire époustouflante.

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  • Levitsky contre Marshall (1912)

    C’est une chose de laisser sa dame en prise ; c’en est une autre de la placer à un endroit où elle peut être prise de deux manières différentes. Mais si vous pouvez placer votre dame sur une case qui permet non seulement à trois pièces différentes de la prendre, mais que ce mouvement suffit à forcer votre adversaire à abandonner, alors vous savez que vous avez créé quelque chose de spécial. C’est exactement ce qu’a fait Frank Marshall dans ce jeu classique.

  • Bogoljubov contre Alekhine (1922)

    Considéré comme le plus grand jeu jamais joué par Irving Chernev, Alekhine prend habilement les pièces noires et tisse une stratégie impliquant des combinaisons, des sacrifices et des promotions de pions pour vaincre les adversaires les plus tenaces.

  • Byrne contre Fischer (1956)

    En 1956, Bobby Fischer n’en était qu’à ses débuts et ses résultats furent tout juste suffisants pour lui valoir une invitation au tournoi du Trophée Rosenwald à New York. Fischer n’y fit pas un grand tournoi, mais il joua ce qui allait devenir le Match du Siècle contre Donald Byrne. À seulement 13 ans, Fischer réussit un sacrifice de dame époustouflant, remportant finalement une victoire largement suffisante avant de mater son adversaire.

  • Deep Blue contre Kasparov (1996)

    Le premier match de Deep Blue contre le champion du monde Garry Kasparov s’est soldé par une défaite pour la machine. Néanmoins, il s’agissait de la première victoire d’un ordinateur face au champion du monde humain, à temps standard. Bien que cette partie ne figure pas parmi les plus belles jamais jouées, elle constitue assurément une étape importante dans l’histoire des échecs.

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  • Kasparov contre Topalov (1999)

    Dans l’une des combinaisons les plus étonnantes jamais jouées, Kasparov a joué 24. Txd4, une combinaison qui nécessitait d’anticiper environ 15 coups pour savoir si le sacrifice fonctionnait. Si Topalov aurait pu survivre s’il avait refusé le sacrifice, on peut difficilement lui reprocher de le croire mal fondé ; il aurait déclaré avoir examiné la situation neuf coups plus tard dans la position, mais avoir manqué 33. c3+, qui s’est finalement avéré décisif.

  • Anand contre Topalov (2005)

    Dans ce chef-d’œuvre moderne, Anand se retrouve d’abord dans une situation délicate avant de sacrifier sa dame. Après avoir pris l’avantage, il s’avère que Topalov est à nouveau en train de jouer pour la victoire ! Si la partie s’est finalement soldée par une nulle , ce fut certainement l’une des nulles les plus palpitantes jamais disputées. Lors de la conférence de presse qui a suivi la ronde du tournoi où cette partie se déroulait, Vladimir Kramnik a baptisé cette partie « Échecs du 23e siècle », un nom qui lui est resté depuis.

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